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La confiance se mérite ! Ces scandales pharmaceutiques qui ont tué la confiance...

L'un de mes objectifs sur ce site sera de faire prendre conscience aux lecteurs et abonnés du fait que la société, le "système" ne nous veut pas du bien mais au contraire nous voit comme un esclave consommateur. Leur dogme n'est pas "Comment faire en sorte que nos concitoyens soient en bonne santé à moindre coût", mais plutôt "Comment faire un maximum de profit en incitant les consommateurs à consommer nos molécules le plus longtemps possible".

J'accorderai un article à ce système mafieux et corrompu ultérieurement, aujourd’hui je me contenterai seulement de détailler quelques uns des scandales sanitaires auxquels nous avons été confronté afin de mettre en lumière le fait que tout le monde est complice dans les processus qui arrivent jusqu' au scandale... la recherche, les laboratoires, les politiques, etc...


Si vous êtes impressionnés par le fonctionnement des cartels et autres organisations mafieuses, vous n'en reviendrez pas lorsque vous verrez comment fonctionne l'industrie pharmaceutique avec tout ses conflits d’intérêt, ses manques de résultats, sa corruption et ses délits d'initiés etc... le dernier scandale en date, celui de la chloroquine sera lui aussi traité dans un autre article.


Il ne serait pas judicieux de faire une distinction entre les scandales en France et hors de France, car le lobby pharmaceutique n'a pas de nationalité, étant aujourd’hui globalisé, nous l'avons vu avec le covid, leur influence peut être exercée dans le monde entier


  1. Thalidomide ; années 50 60 ; Grünethal

Le thalidomide est un médicament utilisé durant les années 1950 et 1960 comme sédatif et anti-nauséeux, notamment chez les femmes enceintes. Or il a été découvert qu'il est à l'origine de graves malformations congénitales. Ces effets tératogènes sont dans un premier temps occultés ou niés, notamment par le fabricant Grünenthal GmbH (de). Dans un deuxième temps, ils font l'objet d'un scandale sanitaire qui aboutit au retrait du médicament du marché mondial à partir de 1961. Aujourd'hui, le thalidomide est de nouveau utilisé de façon contrôlée pour ses propriétés immunomodulatrices et anti tumorales.


2. Dexfenfluramine/Isomeride/Redux ; années 80-90 ; Servier


Substance active médicamenteuse aux propriétés anorexigènes (effet « coupe-faim ») qui agit directement sur les récepteurs sérotoninergiques du système nerveux central. Largement commercialisée dans les années 1980, elle a été retirée du marché à la fin des années 1990 en raison d'effets secondaires graves, notamment des valvulopathies cardiaques et de l'hypertension artérielle pulmonaire. Ces effets sont provoqués par la norfenfluramine, qui est un métabolite tant de la dexfenfluramine que de la fenfluramine (commercialisée sous le nom de Ponderal, Ponderax...) ou encore dubenfluorex(commercialisé sous le nom de Mediator).


3. Cerivastatine/Cholstat/Staltor ; années 2000 ; Bayer/Fournier


La cérivastatine a été reconnue comme étant à l'origine de cinquante-deux décès et de plus d'un millier de graves lésions musculaires. Des lésions parfois associées à une insuffisance rénale aiguë.

Les statines forment une catégorie de traitements anti-cholestérol critiquée par une partie des spécialistes du cœur. "Ce sont des médicaments récents. Les statines ont l'avantage de cibler le mauvais cholestérol mais peuvent entrainer des conséquences que l'on ignore encore à ce jour", explique le Dr Xavier Jacques, pharmacien. On sait que la cérivastatine est toxique pour les muscles et les reins, mais son mode d'action précis est inconnu. Toutefois, cette toxicité augmente avec la dose ingérée.


4. Viox/rofecoxib ; années 2010 ; Merck


Mis sur le marché en 1999 par le laboratoire américain Merck, le Vioxx avait été retiré en 2004 à l'initative même de son fabricant. Le laboratoire avait découvert que cet anti-inflammatoire doublait les risques cardiovasculaires à partir de 18 mois de traitement. Il était alors pourtant le traitement contre l'arthrose le plus vendu dans le monde et avait rapporté en cinq ans entre 8 et 10 milliards de dollars. Aux Etats-Unis, il a été prescrit 107 millions de fois à près de 20 millions de patients. Suite à plusieurs procès, Merck a été condamné à verser près de 6 milliards de dollars aux patients, actionnaires et à l'Etat fédéral américain, au Canada, et en Australie.


5. Diéthylstilbestrol/Distilbene ; annees 70 ; Gerda


Dans les décennies qui ont suivi les premières prescriptions, un certain nombre d'anomalies génitales ont été rapportées chez les enfants nés de mères ayant pris du DES pendant leur grossesse (les « enfants DISTILBENE ») : chez les filles, dès la puberté, ont été rapportées des malformations génitales plus ou moins typiques, des risques augmentés de cancer du vagin et de l'utérus (adénocarcinome à cellules claires), et de nombreux cas de stérilité ; chez les garçons, les effets sont moins visibles, mais il a été rapporté des cas de sténose de l'urètre, des kystes de l'épididyme, des malformations de l'urètre (hypospade), des testicules non descendus (cryptorchidie), et des cas d'hypotrophie testiculaire ainsi qu'une diminution de la qualité du sperme (oligospermie).

En 1971, aux États-Unis, la FDA interdit la prescription de ce médicament chez les femmes enceintes. Le médicament a ensuite été interdit, toujours pour les femmes enceintes, en 1975 par la Belgique, en 1976 par le Canada, en 1977 par la France, l'Allemagne, l'Autriche et les Pays-Bas, en 1978 par l'Australie, en 1981 par l'Italie et en 1983 par la Hongrie.

Mais les effets délétères du médicament sur la descendance étaient irréversibles pour la génération d'enfants exposés au DES in utero née entre 1940 et 1980. L'âge de procréer, pour ces enfants, se situe en majeure partie entre 1975 et 2015 : les problèmes génitaux ainsi que les problèmes de stérilité posés par ces enfants devenus adultes représentent un authentique problème de santé publique.

Le Distilbène, n'a plus jamais été prescrit chez la femme enceinte dans les pays développés depuis 1983


6. Mediator ; annees 2010 ; Servier


L'affaire du Mediator est une affaire sanitaire et judiciaire concernant les personnes s'estimant victimes de la prise de benfluorex, commercialisé sous le nom de Mediator par les laboratoires Servier.

L'affaire commence en 2010, lorsque sort le livre Mediator 150 mg : combien de morts ? chez l'éditeur Dialogues de la pneumologue Irène Frachon (CHU de Brest), retraçant sa lutte pour révéler au grand jour et dénoncer l'indication fallacieuse, la nature amphétaminique cachée et les risques pourtant déjà connus de ce médicament commercialisé par les laboratoires Servier et dénoncés en vain par la Revue Prescrire depuis 1997. Deux jours plus tard, quatre plaintes sont déposées contre les laboratoires Servier, après le retrait du Mediator, survenu en 2009. La famille d’un patient décédé et un autre patient souffrant de valvulopathie cardiaque ont déposé plainte contre X au Tribunal de grande instance de Nanterre pour « tromperie aggravée sur la nature, la qualité substantielle et la composition du produit », « mise en danger de la vie d’autrui », « administration de substance nuisible » et « homicide involontaire ». La plainte a été déposée auprès du parquet de Nanterre, car le siège social des laboratoires Servier se trouve dans les Hauts-de-Seine. Elle sera instruite par le pôle de santé publique du TGI de Paris. La Fédération nationale de la mutualité française, représentée par Patrick Maisonneuve, dépose plainte également.

L'affaire a fait l'objet d'un film, La Fille de Brest, sorti en 2016.

Quatorze prévenus et onze personnes morales sont renvoyés en correctionnelle en septembre 2017 et le procès s'ouvre deux ans plus tard. Parmi les personnes morales, les laboratoires Servier sont accusés de « tromperie aggravée, escroquerie, blessures et homicides involontaires par violation délibérée, et trafic d'influence » et l'Agence nationale de sécurité du médicament de « blessures et homicides involontaires par négligence ».


7. Dépakine ; années 2010 ; Sanofi

Le valproate de sodium, la molécule active de la Dépakine, est commercialisé depuis 1967 pour traiter l'épilepsie et les troubles bipolaires. Il figure sur la liste des "médicaments essentiels" de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La Dépakine, qui a perdu sa licence en 1998, est prescrite dans une centaine de pays. Elle est également vendue sous les noms de Dépakote ou Epilim.

Ce médicament, à l'origine de milliers de malformations congénitales, est interdit depuis juin 2018 en France pendant la grossesse et aux femmes en âge de procréer sauf circonstances exceptionnelles.

Entre 2.150 et 4.100 enfants ayant été exposés in utero au valproate et à ses dérivés sur la période 1967-2016 seraient atteints d'au moins une malformation congénitale majeure, selon une estimation pour la France établie par une étude des autorités sanitaires publiée en 2017.

L'IGAS estime qu'entre 2006 et 2014, 425 à 450 nourrissons ont subi des malformations ou sont morts-nés après avoir été exposés in utero au valproate.


Le parquet de paris a ouvert une enquête préliminaire en 2016 sur la commercialisation de la Dépakine pour voir s'il n'y avait pas risque de tromperie. A l'époque, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) avait critiqué la lenteur de la réponse des autorités sanitaires et de Sanofi face aux risques liés au médicament et ses dérivés.


8. Di-antalvic ; annees 2010 ; Aventis


Vendu pour la première fois en France en 1964, le Di-Antalvic® est retiré progressivement du marché à partir de 2009, lorsque l'agence européenne du médicament décide de supprimer tous les médicaments contenant du DXP. Mais la France disposant alors d'un délai de 15 mois, Le médicament fut encore en vente jusqu'en mars 2011.


Retiré des années plus tôt à l'étranger, ces médicaments n'avaient pas été soupçonnés par l'Afssaps, qui a volontairement tardé à le retirer. En effet, les 65 décès par an qu'il provoquait étaient considérés par l'organisme comme un chiffre faible par rapport au nombre de personnes sous traitement (chiffre : Afssaps).

De plus, la plupart de ces décès seraient dus à des intoxications volontaires (suicides). Au moment du retrait, environ 8 millions de Français étaient sous traitement. Les Français étaient les plus gros consommateurs de médicaments associant DXP et paracétamol en Europe, avec 70 millions de boîtes vendues par an.

"Ce médicament n'était pas toxique s'il était utilisé suivant son indication et sa posologie. Il a été retiré car pris à forte dose, il est mortel. Toutefois, les médicaments qui sont mortels à forte dose sont nombreux", note le Dr Xavier Jacques, pharmacien. En cas de surdosage, le DXP provoque une atteinte cardiaque et respiratoire pouvant être mortelle.



Bien entendu cette liste n'est pas exhaustive mais nous pouvons voir les ravages provoqués par des prises de décisions de laboratoires et politiques chez des millions de personnes au fil des des décennies ce qui nous montre qu'il faut vraiment être très prudent car un médicament autorisé ne met pas à l'abri le consommateur du médicaments des négligences de certains laboratoires. Aussi, lorsque l'on voit que la plupart des gouvernants au niveau santé ont eu à un moment une carrière dans l'industrie pharmaceutique, il est difficile de continuer à leur faire confiance aveuglément et c'est l'une des raisons pour lesquelles il est très important de prévenir au mieux tout problème de santé en amont afin d'éviter de se sentir obligé de prendre un traitement à la notice longue comme le bras un jour ou l'on ne sera pas en forme. Mais heureusement il y a énormément de façon de renforcer sa santé et son organisme de façon simple naturelle et méconnue pour rester en forme.

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